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ALERTE BPCO ignorée. Pandémie aggravée. Confinement raté.

Covid19-BPCO. Info express.

L’intégralité du COMMUNIQUÉ de PRESSE adressé à toutes les rédactions ce matin mercredi 11 novembre 2020.

”ALERTE BPCO ignorée. Pandémie aggravée. Confinement raté. Covid19, n’importe qui peut tuer ses parents, ses proches, ses amis.
Ne pas donner la parole à ceux qui sont les plus informés sur la pathologie pulmonaire la plus grave, en volume et dégâts, ne pas s’intéresser à ceux qui sont les premiers sur l’échelle de risques face au Sras-Cov2/Covid19 contribuent à mettre continuellement en danger de mort des dizaines de milliers de personnes qui tombent et tomberont encore, sans savoir pourquoi. Loin du cliché des personnes très âgées, les décès en grand nombre se font aussi dans la population active et les plus jeunes ne sont pas épargnés. Pour ceux qui s’en sortent, ils paient le prix fort d’un virus qui aura endommagé leurs poumons pour très longtemps, les plongeant dans un univers où le moindre effort devient un supplice. ‘’Bienvenue’’ dans l’ordinaire des BPCO.
Covid19, grippe et virus hivernaux, le quotidien des BPCO* que personne ne veut entendre et pourtant… tout le monde y gagnerait !

Ceux qui décèdent de la covid19, hormis quelques exceptions, ne sont pas des personnes aux poumons de sportifs mais des individus déjà affectés, affaiblis, peu ou pas pris en charge.
Une population anonyme, estimée à près de 3 millions de français (BPCO), est porteuse d’une maladie pulmonaire très grave non diagnostiquée, faute de prévention et d’un déni national chronique sur le sujet depuis 30 ans. Les individus concernés ignorent la gravité de leurs symptômes et garnissent les rangs d’une foule qui a du mal à discerner encore la raison de se prémunir et d’être prémunie par la masse. Ce sont ces malades en puissance qui remplissent les urgences et les salles de réanimations.

Prendre des risques sans savoir que l’on peut mourir ou faire mourir un proche.

Protection des personnes à risques, des médecins évoquent le sujet.

Depuis quelques jours, certains médecins font état de ce que nous avançons systématiquement depuis le début de la pandémie : face à un danger létal de cet ordre, il faut mettre à l’abri les personnes à risques (ce qui ne veut pas forcément dire les enfermer) pour libérer la pression sur l’économie, mais qui dit « personnes à risques » inclut au premier rang les patients BPCO, totalement ignorés depuis plus de 40 ans.
Les professeurs Éric Caumes, chef de service des maladies infectieuses à l’hôpital de la Pitié- Salpêtrière à Paris et l’ancien directeur général de la Santé, William Dab, entre autres, le disent maintenant un peu plus vivement, sans toutefois définir clairement les personnes à risques. Et, pour les protéger, il est impératif d’en définir clairement la typologie pour que l’information parle aux Français. Il s’agit d’une urgence vitale pour tous.
Confinez oui mais pas n’importe comment et à cette heure nous sommes déjà dos au mur.

Paradoxe médiatique.

Le comble du comble de la médiatisation du coronavirus Covid19, c’est qu’elle n’a jamais mis en avant les spécialistes du principal organe touché par celui-ci : le POUMON. La Haute Autorité de Santé n’a jamais imaginé que ces spécialistes devaient impérativement faire partie du collège d’orientation et de décision, cherchez l’erreur. Heureusement, les commentateurs « autorisés » s’accordent tous à dire que ce virus fait basculer les malades par détresse respiratoire. Étonnant non ? Il s’agirait même de prendre en charge des patients en insuffisance respiratoire dans les services de réanimation. Surprenant !

On dit aussi qu’il faut de l’oxygène et des corticoïdes à très hautes doses pour sauver des gens ? Demandez aux pneumologues et à leur Autorité principale, ils maîtrisent bien cette problématique depuis très longtemps.
Et les BPCO sont nulle part.

Les BPCO connaissent les conséquences d’un SDRA -Syndrome de Détresse Respiratoire Aigüe- car il tue un grand nombre d’entre eux, chaque année, et affecte très durement ceux qui s’en sortent.
Des patients ou futurs patients diagnostiqués BPCO en fin de course… aux urgences.

Les BPCO sont les personnes les plus à risques et de loin devant tout le monde mais le Ministère de la Santé avait lui-même rayé de la carte, fin août dernier, ces personnes vulnérables que sont les insuffisants respiratoires avec la caution d’une organisation « représentative » de patients très éloignée du fait du respiratoire. Elle se targuait d’avoir bien géré ses recommandations en direction du Haut Conseil de Santé Publique. Un Haut Conseil qui ne doit pas connaître la réalité de la BPCO pour l’oublier ainsi car il s’agit tout de même de 4 millions de Français, dont un seul million est diagnostiqué, et plus de 150.000 qui vivent sous assistance respiratoire !
Virus, pollution, dégradation météorologique abrupte, sédentarité sont des facteurs d’atteintes irréversibles du système pulmonaire et donc de défaillance ultime chez les patients.

PRÉVENTION RESPIRATOIRE.

La crise Covid19 est venue prouver, une fois de plus, que la BPCO doit être prise au sérieux. Personne n’en parle ou presque. Ce qui découle de cette ignorance constante sur la vie quotidienne de la population est une catastrophe et elle l’est encore plus aujourd’hui dans cette crise pandémique. Cette crise qui est maintenant hors de contrôle ou presque parce que l’on ne prend jamais les bonnes décisions au bon moment. Effarant !
La fonction respiratoire doit faire l’objet de dépistages massifs. Ceux qui pensent pouvoir encore s’en passer doivent assumer le fait qu’ils vont contribuer à faire plier fatalement notre système dans son ensemble.
Les BPCO sont des prioritaires inconnus de tous et revendiquent l’existence médiatique, politique et administrative de leur pathologie dangereuse.
Quand on ne connaît pas un danger, on ne s’en méfie pas. Quand on ne connaît pas la BPCO, on ne sait pas que dans sa famille, parmi ses relations, des personnes de tout âge peuvent mourir sans prévenir. Et le poids d’une certaine défiance par une partie de la population face aux contraintes de protection imposées par l’État pèse lourd dans la balance. Ce coronavirus tue peu mais il tue en nombre les personnes affectées de pathologies très lourdes (insuffisants respiratoires, insuffisants cardiaques …) ; il tue aussi massivement dans les populations les plus déshéritées, là où la prévention et le suivi sont dérisoires et la promiscuité inévitable.

Parler de la BPCO à grande échelle, c’est sauver des vies. Informer la population sur ce fléau de santé publique dans le cadre de cette pandémie Covid19, c’est lui faire prendre conscience qu’elle doit protéger les autres pour se protéger. Protéger aussi pour préserver l’économie et notre société.

Les téléspectateurs, auditeurs, lecteurs doivent mieux les identifier pour les respecter. Les français doivent les entendre pour en prendre soin, les français doivent connaître leur pathologie pour se prémunir eux-mêmes, un jour, d’un éventuel effondrement respiratoire définitif.

Nous vivons sur une planète sous cloche qui produit des milliards de tonnes de pollution, où les virus circulent à la vitesse du son, où les évènements météorologiques (canicules…) sont lourds de conséquences et où la sédentarité va faire exploser tous les compteurs médicaux.

Alors que l’on « préventionne » dans beaucoup de domaines, on oublie la Prévention Respiratoire, celle qui fera que demain, la stratégie sera de mettre en sécurité les plus à risques permettant au reste de la population de continuer à faire tourner le monde. Une anticipation de bon sens. Continuer ainsi dans l’avenir est une erreur de stratégie monumentale et une prise de risque catastrophique pour le fonctionnement de notre société.

Le Président de la République avait raison d’évoquer dernièrement la mort potentielle de centaines de milliers personnes si une interruption immédiate des flux n’était pas décrétée car qui peut prédire maintenant que, sur 3 millions de personnes, l’addition finale s’arrêtera à une cinquantaine de milliers de décès aujourd’hui ou demain, face à d’autres virus ?
Quelques milliards de prévention pour économiser des vies et l’emprunt de centaines de milliards pour éviter une faillite générale, ça a du sens NON ?

*prenez le temps de lire cette définition de la BPCO simple, explicite et en phase avec la réalité :

La *BPCO est une maladie très grave du poumon. C’est l’effondrement du système respiratoire et le début de la fin d’un périple qui finit régulièrement aux urgences faute de prévention.
L’acronyme BPCO veut dire scientifiquement Broncho-Pneumopathie-Chronique-Obstructive.

Elle se caractérise par des bronches qui bloque le souffle et la destruction
qui vous chaque jour un peu plus. Le manque d’oxygène dans le sang chez les malades les plus affectés altère l’ensemble des fonctions vitales.
Les causes : prédispositions physiques, génétiques, pollution, sédentarité. Un état de très grande fragilité survenu tôt dans la vie auquel il ne faut jamais rajouter de risques aggravants notamment toutes les addictions diverses et toxiques destructeurs qui auront un effet dévastateur sur la fonction respiratoire et physiologie globale de l’individu.
Au stade avancé VOUS ÊTES EN ÉTAT DE SURVIE permanent.

La BPCO tue plus que l’asthme, la route, l’amiante, l’alcool, le sida et bien d’autres pathologies réunies mais qui ne fait toujours pas l’objet d’un plan stratégique global à la hauteur du fléau. Identifiée depuis les années 70, quasiment rien n’a été fait ou presque pour lutter contre cette pandémie.
Nous avons à faire à une véritable défaillance systémique sanitaire nationale. 3ème cause de décès mondiale, elle fait l’objet d’un déni total. Près de 4 millions de Français sont déjà touchés, un seul d’entre-eux le sait et la « Covid19 » n’engendre pas des dizaines de milliers de décès par hasard. 3 millions de BPCO estimés, mais toujours non diagnostiqués, c’est la porte ouverte à des milliers de décès en puissance face à tous les virus et, en particulier, au SRAS-COV2 dit Covid19.”